Les principes établis précédemment (relations de courtoisie, refus de la médisance, recherche d’une confiance mutuelle…) s’appliquent aux relations avec les médecins. Mais au-delà et de par le rapport quasi hiérarchique existant, la relation prend une tonalité particulière.
Eléments à retenir :
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- l’orthophoniste ne peut entreprendre une rééducation que sur prescription d’un médecin. Aujourd’hui , il s’agit d’une indication d’orthophonie avec une prescription libellée adéquatement : bilan orthophonique et séance si nécessaire. L’ordonnance médicale est donc la base de leur relation. Toutefois, si l’ordonnance apparaît incorrecte ou incomplète, l’orthophoniste doit se mettre en contact immédiat avec le médecin afin qu’il refasse l’ordonnance. La modification de la prescription directement par l’orthophoniste constitue en effet une faute très grave.
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- l’envoi d’un compte rendu du bilan au médecin prescripteur permet une information sérieuse qui débouche sur une prescription rédigée en connaissance de cause.
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- la qualité de la relation doit être préservée tout au long de la rééducation, en particulier lors d’éventuels renouvellements de prescription ou en cas de difficultés importantes liées à un état nouveau du malade.
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- le médecin ou l’orthophoniste ne doivent pas se limiter à la seule relation de l’ordonnance. Un échange permanent basé sur la confiance et la compétence doit s’établir entre eux, gage de soins de qualité pour le patient.