Il s’agit bien sûr des rapports juridiques (collaboration, association, remplacement) mais il s’agit aussi d’une attitude générale qui devrait empreindre les rapports fréquents existant entre des confrères et néanmoins concurrents dans le cadre de l’exercice libéral ou salarié.
Les orthophonistes doivent développer des rapports de solidarité entre eux. Il est juste de prendre la défense d’un confrère critiqué par des tiers, en particulier si cette critique porte atteinte à l’ensemble de la profession. Le développement de l’entraide, en particulier dans le cadre d’un syndicat ou d’une association, permet une relation harmonieuse entre professionnels.
Les orthophonistes doivent avoir des rapports de bonne confraternité. Il est indispensable, avant son installation, de contacter de façon courtoise les professionnels déjà installés et d’essayer de lier des relations de bon voisinage.
L’orthophoniste doit s’interdire de médire sur un confrère ou de se faire l’écho de tels propos : tout jugement sur la manière d’exercer d’un confrère est à proscrire totalement.
Les orthophonistes doivent s’abstenir d’une concurrence déloyale qui constitue d’ailleurs une faute juridiquement établie.
Ils doivent respecter l’indépendance professionnelle de leurs confrères. En particulier il doit être particulièrement prudent lorsqu’il est appelé par un patient déjà traité par un confrère. Si le malade désire changer de praticien, il est nécessaire de s’assurer des motifs du changement et de prendre contact avec l’ancien orthophoniste sauf accord entre le malade et les deux professionnels.
Cette attitude de confraternité et de solidarité doit être également la règle dans les rapports avec les autres auxiliaires médicaux.